Sur les trois derniers mois, les prix dans l’ancien reculent de 1 % !
- L'occitane
- 15 nov. 2017
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 nov. 2017
Ça n’était pas arrivé depuis un an ! Dans l’ancien, les prix immobiliers baissent de 1 % sur les trois derniers mois. Pour autant, leur rythme annuel de progression ne fléchit pas !
Vers la fin de la hausse des prix de l'immobilier ?
C’est une première, les prix dans l’ancien perdent du terrain ! Sur les trois derniers mois, ils reculent de 1 %. Si cette baisse mérite d’être soulignée, c’est surtout parce qu’il faut remonter jusqu’à fin septembre 2016 pour retrouver trace d’un recul des prix immobiliers. À l’époque, les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger nous indiquaient que dans l’ancien, les prix perdaient 0,4 % sur le trimestre. À fin septembre 2017, ce sont surtout les maisons qui accusent une baisse de leurs prix signés, c’est-à-dire constatés au jour de la signature du compromis. En trois mois, leurs prix au m² chutent de 2,5 %. Du côté des appartements, c’est le statu quo qui prévaut. Mais le mouvement de recul qui touche les prix de l’immobilier sur le trimestre ne saurait ralentir la course folle à laquelle ils se livrent depuis douze mois. Et pour cause, dans l’ancien, les prix des logements enregistrent une hausse annuelle de 4,5 %. Sur les douze derniers mois, les prix des appartements gagnent 4,9 %. Quant à ceux des maisons, ils progressent de 3,8 % sur la même période. Comme le souligne Michel Mouillart, il s’agit là d’un « rythme annuel de progression (…) soutenu ».
Dans les grandes villes, la pression sur les prix est en train de retomber
La baisse de régime, qui affecte actuellement les prix des logements, lesquels reculent de 1 % sur les trois derniers mois, tend à se répercuter sur les marchés immobiliers locaux. « La pression sur les prix des appartements anciens s’est atténuée dans beaucoup de villes de plus de 100 000 habitants » remarque Michel Mouillart. En cause, une solvabilité de la demande mise à mal par des prix de plus en plus élevés. Si bon nombre de grandes villes françaises continuent de voir leurs prix immobiliers augmenter, il est à noter que la hausse annuelle y excède très rarement les 5 %. Bordeaux (+ 12,4 %) et Le Mans (+ 15,1 %) sont d’ailleurs les deux seules où le rythme annuel de hausse dépasse les 10 %. Et 9 villes de plus de 100 000 habitants voient même leurs prix baisser. n nombre de grandes villes françaises continuent de voir leurs prix immobiliers augmenter, il est à noter que la hausse annuelle y excède très rarement les 5 %. Bordeaux (+ 12,4 %) et Le Mans (+ 15,1 %) sont d’ailleurs les deux seules où le rythme annuel de hausse dépasse les 10 %. Et 9 villes de plus de 100 000 habitants voient même leurs prix baisser.

Les ventes des logements perdent du terrain
On a connu le marché immobilier plus dynamique ! À l’image des crédits immobiliers dont la production a baissé au cours des derniers mois, les ventes de logements voient leur niveau chuter. Par rapport à 2016, les volumes des transactions ont ainsi diminué de 10 %. « En année glissante, le rythme de progression des ventes n’était plus que de 4,6 % en septembre dernier ».






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